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Les 7 péchés capitaux dans l’art, version animale : une collection d’oeuvres acryliques originales

Dernière mise à jour : il y a 6 jours


Des animaux haut en couleurs - Collection Les  7 péchés capitaux animaliers

Et si l’on revisitait les 7 péchés capitaux… mais à travers le regard malicieux du monde animal ?

Cela faisait un moment que cette idée me trottait dans la tête : représenter ces péchés universels – orgueil, paresse, colère, luxure, avarice, gourmandise et envie – mais en leur donnant un visage inattendu. Celui d’animaux hauts en couleur, porteurs de symboles, parfois drôles, parfois troublants… toujours expressifs.

Je voulais créer une série qui me ressemble, à la fois symbolique et légère, où chaque toile raconte une histoire, un caractère, un trait humain déguisé sous un pelage ou des plumes.

Alors j’ai cherché, fouillé, hésité, puis laissé parler mon instinct pour associer un animal à chacun de ces péchés.

Pas toujours ceux qu’on attendrait…

Pour lier l’ensemble, j’ai choisi un style commun : des peintures acryliques avec une touche picturale inspirée des couleurs de l’animal sur des toiles en coton. Un fil conducteur visuel pour une collection que je voulais à la fois cohérente, personnelle, et un brin espiègle.


GOURMANDISE - Les péchés de l’ours gourmand


Quand on pense à la gourmandise, on imagine tout de suite un tourbillon de douceurs : bonbons acidulés, cupcakes colorés, macarons fondants, carrés de chocolat fondus... C’est un péché tout en rondeur, en réconfort, en régression. Et pour lui donner un visage, c’est l’ours brun qui s’est imposé à moi.

(Pas un panda, même si je sais que certains y verront un clin d’œil 😉)

Pourquoi l’ours ? Parce qu’il est naturellement gourmand, bien sûr – amateur de miel, de baies, de fruits sauvages… Mais aussi parce qu’il est devenu, dans notre imaginaire collectif, le symbole sucré par excellence : on le retrouve en bonbon, en guimauve, en pâtisserie.

Derrière ses grosses pattes et son regard tendre, il cache cette petite faiblesse universelle pour ce qui fait saliver.

Un choix à la fois instinctif et symbolique, parfait pour incarner ce péché tout en tendresse


LA PARESSE - La paresse du paresseux


Pour représenter la paresse, mon premier réflexe a été de penser au chat. Mes deux compagnons félins passent leurs journées à dormir, entre deux étirements et trois bâillements. Mais aussi attendrissants soient-ils, le chat me semblait trop évident, presque cliché.


Je voulais quelque chose de plus rare, de plus... littéral. Et là, il s’est imposé : le paresseux.

Ce curieux mammifère, dont le nom est déjà un résumé du péché, incarne la lenteur à l’état pur. Il avance à 10 mètres par minute, suspendu à sa branche, indifférent à toute notion d’urgence.

Mais ce qui m’a vraiment séduite, c’est sa palette de couleurs naturelle. Son pelage tire parfois vers le vert, influencé par les algues qui s’y logent, résultat de son mode de vie végétalien et immobile.

Il est calme, nonchalant, presque méditatif.

Un animal hors du temps, parfait miroir d’un péché qu’on juge souvent négatif, mais qui cache aussi une forme de sérénité et de spiritualité.


L’AVARICE - La pie avare


C’est drôle : c’est ce péché qui a donné naissance à toute la collection. Et pourtant, c’est aussi celui pour lequel le choix de l’animal a été le plus évident.


Quand on pense à l’avarice, on pense à l’obsession de posséder, à l’attachement excessif aux biens (décoratifs ou utiles), à l’argent, aux objets brillants et clinquants.

Et qui, dans l’imaginaire collectif, est réputée pour voler tout ce qui brille ? La pie.

Alors oui, j’ai appris en creusant que cette réputation est en grande partie un mythe. En réalité, la pie ne collectionne pas spécialement les objets scintillants. Mais qu’importe… le symbole est là, puissant, enraciné.

Elle est vive, maline, un peu espiègle. Elle observe, elle repère, elle emporte. Une sorte de petite voleuse élégante, que l’on imagine bien garder précieusement ses trésors, même s’ils ne lui servent à rien.

Pour moi, la pie incarne parfaitement cette forme d’avarice presque enfantine : celle qui ne veut pas partager, simplement par peur de manquer, ou juste pour le plaisir de posséder.


LA COLÈRE - La colère du Lama


S’il y a un péché qui m’a donné du fil à retordre, c’est bien la colère.

Parce que finalement, tout animal peut être colérique, surtout à l’état sauvage. Alors comment en choisir un qui ne tombe pas dans l’agressivité banale ? Je voulais quelque chose de plus… inattendu. Et c’est là que le lama est arrivé. Littéralement.

Avec sa tête expressive, ses oreilles qui se couchent en arrière, ses joues qui se gonflent, ce drôle de ruminant exprime sa colère d’une manière unique : en crachant.

Oui, en crachant. Pas pour attaquer, mais pour marquer sa limite, pour dire stop. Et je trouve ça génial. Un vrai petit théâtre animalier de l’agacement.

C’est une colère théâtrale, comique même, mais bien réelle.

Pas brutale, pas dangereuse, mais digne, expressive, presque revendicatrice.

Alors au lieu d’un fauve rugissant ou d’un prédateur menaçant, j’ai préféré choisir le lama : un animal qui dit « non » à sa façon, avec panache (et un peu de salive)


L’ORGUEIL - L’orgueil du paon


Pour l’orgueil, il n’y a pas eu de grande hésitation. Il existe un animal, un seul, qui incarne à la perfection ce sentiment d’arrogance, de supériorité affichée : le paon.

Avec ses plumes somptueuses, ses couleurs éclatantes et son regard hautain, il fait une entrée triomphale dans chaque scène où il apparaît, et surtout pour une création artistique. Le paon n’a pas seulement conscience de sa beauté, il l’exhibe. Il déploie son éventail comme un étendard, non pas pour se protéger, mais pour se montrer, pour se faire admirer. Il semble dire : "Regardez-moi, je suis l’être le plus merveilleux ici."

Cet animal, plus qu’aucun autre, incarne ce péché où l’on se sent au-dessus des autres, où l’on cherche à briller sans mesure.

Le paon est l’image parfaite de la vanité. Mais ce n’est pas juste une beauté extérieure : c’est un véritable acte de démonstration, une danse du narcissisme en toute splendeur.

Et même si l’orgueil peut parfois être perçu de manière négative, je trouve qu'il est fascinant de voir comment le paon porte ce péché avec une telle majesté. Il est presque impossible de lui en vouloir ; il a une telle noblesse dans son arrogance.


L’ENVIE - Le serpent de l’envie


L’envie, ce désir insatiable d’avoir ce que l’on n’a pas, de posséder ce qui semble inaccessible… Et pour le représenter, le serpent s’est imposé comme une évidence.

Dans de nombreuses cultures, le serpent est le symbole du désir interdit, du sacrifice pour obtenir ce que l’on veut à tout prix. Pensez à l’histoire d’Adam et Ève : c’est le serpent qui tente Ève, lui offrant l’interdiction sous forme de fruit. Mais l’envie ne se limite pas à cette histoire. Le serpent incarne cette tentation insidieuse, souvent invisible, une manière de séduire discrètement. Il suscite le désir, il fascine par sa beauté et sa mystique.

Il n’est pas brusque, ni bruyant. Le serpent est subtil, il s’insinue doucement, tordant l’esprit de celui qui l’écoute. Ce n’est pas un cri de rage, mais un murmure secret dans l’ombre. Il suscite en nous le démenti d’une satisfaction, comme un poison qui s’infiltre sans bruit.

Et finalement, l'envie peut être bien plus destructrice que la colère ou l’avarice, car elle nous dévore de l'intérieur, à l'abri des regards.

Un serpent qui ne cherche pas à nous détruire avec violence, mais avec une subtilité malicieuse, attirante et envahissante.

 

LA LUXURE - Le lapin luxurieux


Ah, la luxure… Un péché dont le symbole animal est tout sauf discret. Le lapin n'a pas besoin d’être introduit : sa réputation le précède.

Qui ne connaît pas les expressions comme "chaud lapin" ou "courir deux lièvres à la fois" ? Sans oublier le fameux logo de Playboy, où le lapin, élégant en nœud papillon, incarne un univers de désir et de séduction. Et même si je n’ai pas opté pour l’adorable lapin de garenne, j’ai préféré le lièvre : un peu plus sauvage, un peu plus audacieux.

Pourquoi lui ? Parce qu’il incarne cette passion débridée, cet appétit insatiable. Il court, il bondit, il se précipite sans s'arrêter, comme pris dans un tourbillon de désir. Le lièvre n’a pas de limites. Et c’est exactement ce que représente la luxure : un excès d’envie, une recherche constante de plaisir immédiat, sans réfléchir aux conséquences.

Il est en perpétuel mouvement, toujours à la recherche de la prochaine excitation, comme un désir qui ne trouve jamais sa fin. Son énergie débordante et sa manière de se multiplier sans relâche en font le compagnon idéal pour ce péché.

La luxure, dans cette vision, est une fête perpétuelle où les frontières du plaisir se confondent, où la quête de gratification ne s’arrête jamais.


ANNEXE À LA COLLECTION : Des animaux à l'artiste

En plus de ces 7 tableaux que je viens de vous présenter, j’ai souhaité réaliser quelques photos annexes à cette collection. Loin de moi l’idée de me considérer comme photographe, j’avais juste envie, pour le fun, de réaliser des photos qui illustreraient chacun des sept péchés capitaux à travers le regard et les habitudes d'un artiste.



Devinerez-vous quel péché est représenté pour chacune de ces photos ?

RÉPONSES : 1re ligne de gauche à droite : Colère, paresse, envie, avarice ; 
2e ligne de gauche à droite : Gourmandise, Orgueil, Luxure


 

J’espère que la découverte de cette collection vous aura plus. Je serais ravi de connaître vos avis et vos impressions sur ces différents tableaux.

En attendant de vous lire, je vous dis à bientôt

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