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Devenir artiste peintre en autodidacte : Entre défis et réussites


Photo de l'artiste Angie F. Présentation d'un article de blog d'artiste peintre

Je m'appelle Angélique, alias Angie F. lorsque je signe mes créations. Depuis mon enfance, la peinture et le dessin ont pour moi une véritable fascination, en particulier pour les couleurs et leur pouvoir expressif. Originaire de Nice, j'ai grandi entourée de lumière et de paysages inspirants, ce qui a nourri ma passion pour l'art.


Bien que je n'aie jamais suivi de formation académique ni participé à des ateliers aux Beaux-Arts, mon parcours est celui d'une autodidacte, guidée par la curiosité, l'intuition, et un profond désir de créer. C'est un chemin parfois difficile, mais aussi profondément enrichissant.

À travers cet article, j'aimerais non seulement partager mon parcours artistique, mais aussi révéler l'essence de mon travail. Mon souhait est d'inspirer d'autres artistes autodidactes à croire en leur potentiel créatif, et d'offrir aux amateurs d'art un aperçu de l'âme qui se cache derrière chaque œuvre.


Mon cœur et mes émotions mènent chacun de mes gestes, avec l'intuition comme fil conducteur. Mon travail est une expression passionnée, dans l'espoir que mes œuvres éveillent un écho chez ceux qui les regardent, créant ainsi un lien authentique…


I. Les débuts en tant qu’artiste-peintre autodidacte


Peindre a toujours été une passion, un plaisir que je cultive depuis l'enfance. Pourtant, jamais je n'avais imaginé en faire un métier. Être artiste-peintre me semblait n'exister que dans les films, et à moins de naître dans ce milieu, il me paraissait impossible d’y arriver.


Au moment de choisir mon orientation scolaire, j'ai opté pour les arts graphiques. Cela me semblait offrir une carrière plus 'sérieuse' que celle d'artiste, tout en restant dans un univers de création. Comme quoi, l'envie de créer a toujours fait partie de moi. Pendant mes années d'études, et même après, j'ai troqué mes crayons de couleurs contre des logiciels de graphisme.


Mais comme on dit, chassez le naturel, il revient au galop... Le dessin et la peinture ont fini par me manquer terriblement. J'ai tenté de m'approprier l'univers du dessin digital, mais je n'y ai pas trouvé la satisfaction que je recherchais. Puis, un Noël, comme si l'univers m'envoyait un signe (bon, j'avais un peu soufflé l'idée au Père Noël), on m'a offert une mallette de peinture acrylique, un chevalet et quelques livres pour débutants. C'est à partir de là que tout a commencé. J'ai réalisé mon premier tableau. Je dois être honnête, le résultat était... disons-le, loin d'être parfait.


Peinture réaliser par une artiste débutante. Geisha sur fond jaune. Peinture enfant
Un des tout premiers tableaux que j'ai réalisés. Il est exposé dans la chambre de mes parents... Je crois qu'ils m'aiment vraiment 😂

II. Les défis d'une artiste-peintre autodidacte

Comme vous l’avez constaté, je n'avais aucune technique ni même de véritable connaissance artistique au départ. Lorsque l'on se lance dans la peinture sans formation, on se retrouve vite confronté à des défis importants.


  • Le manque de formation formelle :

Sans éducation artistique académique, en dehors des cours d’art plastique au collège et au lycée, il me manquait la quasi-totalité des bases théoriques, notamment sur la perspective, la composition ou l'anatomie.


J'ai donc dû apprendre par moi-même, en cherchant des ressources en ligne, en observant le travail d’autres artistes et en lisant des livres pour débutants. Mais cela ne m'a pas suffi. J'ai complété mon apprentissage avec des formations en ligne, comme "Apprendre à dessiner"  et les cours de René Milone, qui m'ont vraiment aidée à améliorer mes compétences pratiques.


Cela dit, je tiens à préciser qu’aujourd’hui encore, j'apprends et me forme chaque jour. Pour moi, être artiste signifie aussi évoluer constamment, expérimenter de nouvelles techniques et ne jamais se reposer sur ses acquis. C’est un processus d’apprentissage continu, essentiel pour nourrir la créativité et affiner son art.


  • Le manque de légitimité perçue :

En tant qu’autodidacte, j’ai souvent ressenti un grand manque de légitimité. Cela s'explique en partie par le fait que de nombreux artistes ayant suivi des études dans ce domaine peuvent être très critiques envers ceux qui apprennent par eux-mêmes. Ajoutez à cela la tendance que nous avons à nous comparer constamment aux autres artistes (souvent diplômés de prestigieuses écoles d’art). Cela peut vraiment susciter des doutes sur notre place dans le monde de la création.


Mais je vous le dis : oui, ça vaut le coup ! J’ai dû bâtir ma confiance à travers la pratique et l’expérimentation, en acceptant les retours de mon public et de mes pairs, qu'il s'agisse de critiques constructives ou de compliments. Mais surtout, j’ai cherché à développer mon propre univers et langage artistique. Car c’est à travers ce style personnel que je peux raconter une histoire, exprimer une émotion ou une intention que le public pourra s’approprier.


  • L’exposition de ces créations :

Ne pas faire partie d’une école ou d’un programme artistique limite souvent l'accès aux galeries, expositions ou opportunités de collaboration. Cela oblige à se débrouiller seule pour trouver les bons lieux pour exposer. Et même lorsqu'on trouve l’endroit idéal, il reste encore à surmonter la peur de dévoiler ses créations au public.

Pour atténuer cette peur de montrer mon travail à des inconnus, j’ai d'abord opté pour les réseaux sociaux, qui offrent selon moi une excellente première vitrine. Ils permettent de franchir les étapes progressivement et aident à se préparer avant de se lancer devant un public plus large, en osant se confronter directement à lui. Pour l’instant, je n'ai pas encore eu le courage de contacter une galerie pour exposer mes œuvres (cela fait partie de mes défis à venir), mais j'ai eu la chance de participer à des salons et festivals. Même si ces événements représentaient une véritable épreuve pour moi, je me rends compte que cela devient de plus en plus facile à chaque nouvelle expérience.

Jeune fille devant son stand de peinture. Présentation de stand pour une exposition à la fête du cheval de Levens 2024
Oser montrer mes créations a été très difficile, mais j'ai réussi.
  • La gestion de la carrière artistique :

Apprendre à peindre et à créer est une chose, mais apprendre à vendre ses œuvres et à se vendre soi-même en est une autre. Il faut savoir fixer des prix justes, promouvoir son travail, gérer les contacts avec les clients, et gérer toute la partie administrative, légale et comptable. Se considérer comme un artiste (même autodidacte) signifie faire les choses correctement, en étant en règle.

Pour m’aider à gérer les fondamentaux et les techniques qu’utilisent les artistes-auteurs professionnel, j’ai suivi la formation en ligne d’Amylee (mettre lien), qui a vraiment contribué à améliorer mes compétences en gestion et à me professionnaliser en tant qu’artiste-peintre. Cela m’a donné un maximum de clefs pour m’approcher au plus des compétence à connaître dans ce métier.


III. Développement de style quand on est artiste-peintre autodidacte

Mes premiers tableaux étaient plats et sans âme. Je ne m’y retrouvais pas. Même si mon entourage m’encourageait (et m’encourage encore) dans ma pratique, je sentais que je stagnais.

Un jour, en surfant sur internet, j’ai découvert par hasard la technique du dripping. J’ai commencé à ajouter ces effets à mes tableaux et à prendre beaucoup de plaisir à jeter de la peinture sur mes toiles. Pourtant, je n’étais pas encore convaincue que ce style me correspondait pleinement. J’ai quand même réalisé quelques œuvres en utilisant cette technique avant de découvrir celle du pouring.


Cette technique m’a d’abord laissée un peu perplexe. J’adore la façon dont les couleurs se mêlent entre elles, mais il me semblait qu'il manquait quelque chose de concret... Un sentiment d’inachevé me poursuivait.

Puis, une nuit, j’ai eu une véritable révélation. C’était incroyable ! Alors que je commençais à perdre espoir de trouver ma place dans l’univers de l’art, de découvrir mon style et ma signature artistique, j’ai soudainement visualisé ma prochaine toile. J’ai imaginé chaque étape de sa réalisation, et c’est à ce moment-là que j’ai décidé de combiner l’art figuratif avec la technique du pouring.


La photo de gauche date de 2024, celle de droite, 2018.


IV. Le Rêve Vs la réalité d’une artiste-peintre autodidacte


• Le Rêve

Pour moi, devenir artiste-peintre à temps plein est mon rêve ultime. Pouvoir créer sans arrêt, exprimer ma créativité comme je l’entends, et consacrer la majeure partie de mon temps à dessiner et peindre. Je ne cherche pas la notoriété ; mon rêve est de vivre simplement en faisant ce qui me fait le plus vibrer. J’aspire à ce que mes tableaux transmettent des émotions profondes à ceux qui les contemplent, et que je puisse vivre de la vente de mes œuvres.


• La Réalité

La réalité est légèrement différente. Je ne vis pas encore de ma création, et je continue à me perfectionner, car je sais qu’il me reste encore beaucoup à apprendre. Il m’arrive parfois de douter. Cependant, chaque étape, qu'elle soit une victoire ou un échec, me rapproche un peu plus de mon rêve. Chaque décision que je prends me conduit dans cette direction, et plus le temps passe, plus je suis convaincue que ce n’est pas qu’un simple passe-temps.


• L’Équilibre

Trouver un équilibre entre les rêves et la réalité peut être compliqué. Je suis persuadée que pour rester motivée malgré les défis, il faut avancer petit à petit. Il ne faut pas se fixer des objectifs trop grands ou trop rapides lorsque l’on est artiste-peintre autodidacte. Il est important de rester authentique, d’accepter que tout ne se réalise pas d’un coup, et de comprendre que seuls les véritables efforts seront récompensés. Ma passion est sincère, et même si je ne peux pas encore me consacrer entièrement à ce métier, je prends le temps de faire les choses correctement. Je garde le cap vers mon objectif ultime…


VI. Conclusion

Femme tenant dans sa bouche un pinceau, et tenant dans ses bras des toiles. Elle se tient à coté d'un tableau représentant une salamandre

Mon voyage en tant qu'artiste-peintre autodidacte est une aventure riche en défis et en découvertes. Chaque étape, de l'apprentissage des techniques à la gestion de ma carrière, m’a permis de grandir et de me rapprocher un peu plus de mon rêve. Ce parcours, parsemé de moments de doute et de joie, a forgé mon identité artistique et confirmé ma passion pour la création.

En partageant mon histoire, j’espère offrir un éclairage sur la réalité du cheminement autodidacte dans le monde de l’art. Si vous êtes un artiste en herbe ou simplement quelqu’un qui rêve de poursuivre sa passion, sachez que les obstacles sont autant d’opportunités pour se renforcer et évoluer. Il est crucial de rester fidèle à soi-même, de persévérer malgré les difficultés et de continuer à nourrir sa créativité.


Je vous invite à poursuivre vos rêves avec audace et détermination, à ne pas laisser les défis vous décourager. Chaque œuvre créée, chaque nouvelle technique explorée, chaque exposition réalisée est un pas de plus vers la réalisation de vos aspirations. L’art est un voyage sans fin, une quête constante d’expression et de beauté. Pour moi, cette quête continue avec enthousiasme et espoir, et je suis impatiente de découvrir ce que l’avenir me réserve.


Merci de m’avoir accompagnée dans cette exploration de mon univers artistique. Que mes expériences et réflexions puissent résonner avec vous, inspirer vos propres parcours créatifs, et vous encourager à embrasser pleinement votre passion. Que vous soyez un artiste en devenir ou un collectionneur passionné, j'espère que vous trouverez dans mon travail une source d'inspiration et un témoignage de la beauté qui peut naître de la persévérance et de la passion.

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